Comment choisir son environnement de bureau ?
Préférez-vous un environnement léger ? Complet ? Minimaliste ?
Doit-il être esthétique avant tout ? Rapide ? Simple d'utilisation ?
Votre choix peut être guidé par rapport à votre CPU/GPU et la quantité de RAM.
Environnements complets :
- Deepin Desktop Environment
- Cinnamon
- Budgie
- Gnome
- XFCE
- Mate
- KDE
Environnements plus légers/flexibles :
- Enlightenment
- LXDE
- LXQt
Gestionnaires de fenêtres :
- OpenBox
- FluxBox
- i3
Présentation des Environnements de Bureau :
Du plus " lourd " en consommation RAM au plus léger.
1. Gnome : le beau gourmand.
Un exemple de bureau Gnome :
GNOME : GNU Network Object Model Environment
Ressemblant visuellement à Mac OS X.
Le plus gourmand de tous les EB mais aussi le plus esthétique.
Gnome bénéficie d’une grande communauté, ce qui permet d’avoir différentes extensions pour la personnalisation.
L' abus d'extensions nuit au bon fonctionnement de gnome sur du long terme.
Une extension bien utile à ajouter : Arch Linux Updates Indicator
L'ajout des extensions se font à partir de votre explorateur internet :
https://extensions.gnome.org/
Gestionnaire de fichiers : Gnome Fichiers (anciennement Nautilus)
Points positifs :
Très esthétique.
Personnalisation facile avec l’outil Tweak-Tool.
Choix important d'extensions.
Points Négatifs :
Gourmand en ressource matérielle.
Pas très facile d’utilisation la première fois.
Accélération 3D obligatoire.
2. Deepin Desktop Environment : Modernité.
Un exemple de bureau DDE :
DDE est l'environnement par défaut originellement créé pour la distribution Deepin. C'est un Fork de l'environnement de bureau GNOME 3.
Le bureau a un panneau latéral et quatre coins actifs.
Ce panneau latéral affichent les paramètres du système.
Point positif :
Utilisation d'un panneau latéral et des coins actifs .
(Positif pour ceux qui aiment ce type d'interface).
Point Négatif :
Gourmand en ressource matérielle.
3. Budgie : fluidité et modernité.
Un exemple de bureau Budgie :
Budgie, basé sur Gnome est originaire de la distribution Solus.
Créé à l'origine en 2013. Il a pour but de fournir une expérience familière, moderne et fonctionnelle.
Il offre un menu intuitif qui permet un accès rapide à vos programmes installés, offrant à la fois des vues de catégorie et compactes.
Gestionnaire de fichiers : Nautilus.
Point positif :
Utilisation de panneau latéral.
Un bureau épuré.
4. Cinnamon : productif et esthétique.
http://developer.linuxmint.com/
Un exemple de bureau Cinnamon :
Cinnamon est un environnement de bureau, initialement développé par Linux Mint.
Il s'agit d'un Fork de GNOME 3.
Avec par exemple un menu présentant les applications classées par catégories,
plutôt qu'une liste d'icônes, délaissée par GNOME 3.02.
Cet environnement se veut simple d’utilisation, beau et convivial.
Cinnamon se trouve à la frontière entre le bon vieux Gnome2 et Gnome3 alliant la modernité et la navigation classique par menu.
Gestionnaire de fichiers dérivé de Nautilus : Némo
Points positifs:
Alliance entre classique et modernité. Facile d’utilisation.
Point négatif :
Quelques instabilités rencontrées parfois , obligation de relancer Cinnamon.
5. KDE Plasma : personnalisation poussée.
Un exemple de bureau KDE :
KDE est modulable : nombreuses possibilités en terme de personnalisation et d’effets visuels.
C’est l’environnement le plus difficile à prendre en main, car on peut se noyer dans toutes les possibilités de personnalisation.
Gestionnaire de fichiers : Dolphin.
Points positifs :
Beau, hautement personnalisable.
Points Négatifs :
Beaucoup d'options de personnalisation, à s'y perdre.
6. Mate : la Simplicité.
Un exemple de bureau Mate :
Mate est un Fork de Gnome2.
Avec Mate, on retrouve la navigation classique par menu et l’interface de fenêtre basé sur Gtk+. Très facile d’utilisation.
Mate est très léger et très peu gourmand en ressource matérielle.
Par contre, comparé à Gnome ou Cinnamon, son apparence fait un peu vieillot.
Gestionnaire de fichiers : Caja (Fork de Nautilus).
Points positifs:
Très léger.
Très peu gourmand en ressource matérielle.
Point négatif:
Limité en personnalisation.
7. XFCE : Très personnalisable et léger.
Un exemple de bureau XFCE :
XFCE est un environnement de bureau léger et fluide.
Il vise à être rapide, peu gourmand en ressources système, tout en étant visuellement attrayant et convivial.
Gestionnaire de fichiers : Thunar.
il lui manque une option pratique :
Le Mode Expo : Affichage de toutes les fenêtres.
Pour corriger ce manque, ajouter :
- skippy-xd-git
il faudra ajouter un raccourci clavier. Commande : skippy-xd et associer une touche du clavier.
- Ou bien xfdashboard à la manière de Gnome.
Mais ces deux modes d'expositions ne sont pas aussi réactifs que le mode Expo natif comme dans Cinnamon ou Gnome.
Points positifs:
Léger, très peu gourmand en ressource matérielle.
Facile d’utilisation.
Point négatif :
De base, un menu façon XP assez spartiate.
Mais ce point négatif peut disparaître en personnalisant.
8. Enlightenment : léger et paramétrable.
Un exemple de bureau Enlightenment :
Enlightenment, aussi appelé E (voire E16, E17, E18 ou E19), est un gestionnaire de fenêtres et un environnement de bureau pour le système d'affichage X Window et Wayland.
Gestionnaire de fichiers : EFM
Il se distingue des environnements classiques et populaires GNOME et KDE en étant entièrement paramétrable, scriptable et avec une modularité très poussée.
Enlightenment a été conçu pour être utilisé confortablement sur des matériels limités, mais aussi sur les systèmes plus puissants.
Le projet avance néanmoins relativement lentement, les versions stables sont peu fréquentes et n’apportent pas les lots de nouveautés que les autres environnements populaires proposent.
Points positifs :
Apparence soignée
Très léger
Original
Point négatif :
Projet long en développement
9. LXQt : Léger -> machines faible puissance.
Un exemple de bureau LXQt :
LXQt offre un bureau classique avec une interface moderne et très légère.
Gestionnaire de fichiers : PCmanFM-Qt.
Il est livré avec une série d'outils spécifiques pour profiter de vos données et de vos applications favorites.
C'est un environnement idéal pour les machines anciennes et peu performantes, tout comme LXDE.
Il utilise le gestionnaire de fenêtres Openbox né de la fusion de LXDE.
Point positif :
Très léger.
Avec des avantages de KDE sans les inconvénients.
Point négatif :
LXQt est un EB assez jeune :
Peu d'infos sur le Net pour trouver les outils manquants.
10. LXDE : Léger -> machines faible puissance.
Un exemple de bureau LXDE :
LXDE est un environnement de bureau léger basé sur le gestionnaire de fenêtres Openbox.
Gestionnaire de fichiers : PCmanFM.
Il est conçu spécialement pour les vieux ordinateurs ou les configurations légères comme les netbooks ou les petits ordinateurs, puisqu’il peut se contenter de 128 Mio de RAM pour fonctionner « à vide » .
Sur des configurations de type processeur simple cœur en 32 bits et équipé de 1Go de mémoire il représente un bureau très rapide et efficace.
Le projet LXDE utilise du code de Xfce, mais avec moins de fonctionnalités.
LXDE a fusionné avec Razor-qt pour donner LXQt.
LXQt, une fois opérationnel remplacera LXDE.
Point positif :
Très léger.
Point négatif :
Nombres d'applications moins importantes comparé aux autres EB.
11. OpenBox : Extrême légèreté.
Un exemple de bureau OpenBox :
Son principal avantage est son extrême légèreté, qui favorise la stabilité et la réactivité du système, et pas seulement sur des machines peu puissantes.
Gestionnaire de fichiers : PCmanFM
Son interface très simple rend son utilisation très facile.
Par contre son paramétrage peut être technique, surtout si on passe directement par les fichiers de configuration et non par des programmes comme obmenu, obconf et lxappearance.
Openbox ne gère pas :
- La barre des tâches -> A gérer avec lxpanel, tint2, ...
- Le bureau et ses icônes.
- Le fond d'écran -> A gérer avec xsetroot (couleur) ou bien feh, nitrogen.
- Les services de préférence présent dans Gnome et KDE -> A gérer avec gnome-settings-deamon.
La configuration graphique peut se gérer avec Obconf.
Lanceur d'application : dmenu, xfce4-appfinder, launchy
Openbox utilise seulement 3 fichiers de configuration situés dans ~/.config/openbox : menu.xml, rc.xml et autostart .sh.
Openbox est par ailleurs utilisé (ou utilisable) dans de nombreux environnements de bureau : LXDE, LXQt, KDE, Gnome
Point positif :
Son extrême légèreté.
Point négatif :
Il faut passer du temps à configurer pour la personnalisation.
12. Fluxbox : Extrême légèreté.
Un exemple de bureau FluxBox :
Fluxbox est un gestionnaire de fenêtres pour X basé sur le code Blackbox 0.61.1. Il est très léger sur les ressources et facile à manipuler, mais encore plein de fonctionnalités pour rendre une expérience de bureau facile et extrêmement rapide. Il est construit en utilisant C ++
Fluxbox est entièrement personnalisable par la ligne de commande ou via des logiciels graphiques.
Fluxbox n'est pas un EB complet. Pour les icônes il faut donc utiliser un programme annexe : Fbdesk, Idesk ou Rox.
Pour avoir une interface graphique comme gnome/kde/XFCE, il faut installer un paquet spécifique : fbpager ou bien fluxmenu disponible après installation du paquet fluxconf.
Point positif :
Son extrême légèreté.
Point négatif :
Il faut passer du temps à configurer pour la personnalisation.
13. i3 : L'ultra minimaliste, l' efficacité.
Un exemple de bureau i3 :
i3 est un gestionnaire de fenêtre libre pour le système X Window.
Il est minimaliste et supporte la gestion de fenêtre en mosaïque : Tiling.
Le Tiling utilise tout l'espace disponible sur le bureau. De la sorte, le positionnement des fenêtres est fortement automatisé et ne nécessite pas l'utilisation de la souris : tout se contrôle au clavier.
Sa configuration tient dans deux fichiers :
.i3/config et .i3status.conf
Pour plus d'infos sur i3 et sa configuration : ICI
Points positifs :
Une très grande légèreté et une utilisation très efficace : tout au clavier.
Point négatif :
Une esthétique sommaire.
Sources :
Article téléchargeable en PDF : Ici.
Morpheus.